Le Bureau Vide

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Marc Deleuze est D.R.H., c’est un homme qui a cru, qui croit d’ailleurs encore, mais de moins en moins, en l’entreprise, au libéralisme et aux ressources humaines.

Ce n’est pas le système qui s’effondre, c’est tout son bureau qui se vide peu à peu

Il raconte sa lutte, non pas contre l’entreprise mais depuis celle-ci, de l’intérieur.

Le Bureau Vide c’est la trajectoire de cet homme, sa lutte contre le vide.

Le site de la pièce ici.

Simon

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Une femme à la tasse, une table basse, il n’y a pas de mot pour désigner Jeanne, la langue n’a pas prévu de nommer la perte de l’enfant. Elle articule, avec joie et non sans peine, une pâte à modeler verbale, maintenant que son rapport au monde est modifié et qu’elle se sent toujours un peu en biais.


            Si elle nous parle, c'est que nous l'écoutons, que nous lui laissons cette place, parce que nous aussi nous le jouons ce monde. Nous constatons le monde et il nous fait parfois sourire. C'est un constat partagé. Simon se fera sans grandes traversées de plateau et mouvements d'ensemble. C'est le geste précis, concret, un mini-théâtre d'objet où tout geste devient événement, où chaque action participe à un rituel.

 

 One-woman-show décalé, prise de public en apartés, parole en action : Jeanne s’étonne d’être aussi contente de vous rencontrer.

Simon

Création Le Monstre à deux têtes

Mise en scène Hugo Layan

Texte et jeu Louise Emö

Durée 1 h

Photographie Julie Vuitton

Le dossier du spectacle:
ici
Le site : http://sidengo.com/lemonstreadeuxtetes

Catch

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DE L’ORIGINE ...

Le projet a vu le jour dans le cadre d’un atelier
d’un mois avec Pierre Meunier et Sabine Quiriconi,
autour de la question du « premier théâtre ». Dans
Mythologies, « Le monde où l’on catche » Roland
Barthes écrit : « La vertu du catch, c’est d’être un
spectacle excessif. On trouve là une emphase qui
devait être celle des théâtres antiques. ». Cette
emphase m’a tout de suite intéressé et j’ai travaillé
à mettre en scène un combat de 15 minutes
exacerbant tout à la fois l’aspect grotesque et
sacré du catch. Mélant au coeur de ce combat, des
références à une iconographie religieuse, inspirées
des différentes représentations du Sacrifice d’Isaac,
et un jeu grand-guignolesque qui fait usage de
costumes caricaturaux et de sauce tomate. Et alors
que tous savaient que nous nous mettions en scène,
chaque simulation de violence ou de souffrance
déclenchait dans la salle des rires et des cris.

Mon projet aujourd’hui est de travailler à l’endroit
même de cette violence créée de toute pièce. Explorer
«l’art du catch» comme objet de recherche théâtrale.
Approcher la fureur et la fascination du public, la
violence feinte des échanges et la complicité des
catcheurs, ces partenaires méticuleux dont chaque
faux mouvement peut entraîner des blessures
importantes, voire la mort.

... À LA
CONFÉRENCE
SPECTACLE

Mes premières recherches sur ce sport-
spectacle m’ont permis de découvrir une histoire
trop souvent méconnue du catch. Une histoire
française oubliée où l’Ange blanc affrontait le
Bourreau de Béthune. Le catch est inscrit, sans
qu’on le sache véritablement, dans notre paysage
culturel depuis plus d’un siècle, sa dialectique du «
chiqué » remonte à nos lutteurs de foire.

Notre projet prendra ainsi la forme d’une conférence-
spectacle, qui pourrait bien être la première «
conférence catchée », où se côtoient biographies
de catcheurs, textes de théâtre, extraits d’essais
littéraires et de règles de match, prises de catch
célèbres, objets emblématiques, et projection
d’archive vidéo…

Le conférencier (Léo Gobin) proposera un exposé
qui au fur et à mesure de la conférence n’aura plus
rien d’académique. Il y sera possible d’apprendre les
mécanismes de la suffocation, de s’interroger sur les
raisons d’une esthétisation de la violence, de découvrir
que le gros monstre vert de DreamWorks, Shrek, était
un catcheur, mais surtout d’essayer de comprendre
pourquoi lorsque l’on assiste à un Shakespeare,
personne ne se lève dans la salle et crie « chiqué »
lorsque Roméo déclare son amour à Juliette.

La parole du conférencier ne peut rester étrangère à
son sujet, et tel Don Quichotte, il souhaitera donner
une forme tangible à ses dire. Un héros est né.

Alors que le ring n’est jamais dressé, les spectateurs
assisteront bien à un combat, mais l’adversaire
n’est pas toujours celui que l’on croit...

Le dossier ici:

 

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Metteur en scène, dramaturge et comédien.

Je sors diplômé en 2011 du Master professionnel Dramaturgie et Mise en scène de Paris X Nanterre où j'ai pu travailler avec des praticiens aussi différents que Philippe Adrien, Dominique Boissel, Michel Cerda, Daniel Jeanneteau, Jean Jourdheuil, David Lescot, Pierre Meunier, Philippe Minyana, Sabine Quiriconi, Marie-Christine Soma et Eric Vigner.

Après un assistanat avec Joris Lacoste sur Le Vrai Spectacle (2011) présenté au printemps de septembre à Toulouse et au Festival d'Automne à Paris, je me lance dans la création de plusieurs spectacle : Le Bureau vide d'après l'oeuvre de Franck de Bondt (en cours), Simon de Louise Emö et Catch, une conférence catchée avec Léo Gobin (en cours). Je travaille en tant que dramaturge auprès de jeunes artistes, comme Nina Richard sur sa Forêt d'après Ostrovski et Gaëlle Hispard sur un spectacle dansé, Monotropsis Odorata. J'ai monté des textes aussi divers que Vie de Gundling d'Heiner Müller (2011), Achille de Louise Emö (2011), Lisbeth est complètement pétée d'Armando Llamas (2010) et Yvonne Princesse de Bourgogne de Gombrowicz (2009).

Mon CV en cliquant

 

 

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